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Les Ailes dans la cuisine, le blog !

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3 décembre 2008

Les petits gratins de pain perdu aux figues

pain_perdu_figues


Je vous livre aujourd'hui une recette comme je les aime, une recette faite en toute simplicité et avec de bons produits.

J'aime la cuisine qui respire la simplicité et le bonheur, exactement comme ce mois de décembre qui vient de débuter.

Exactement comme lorsque je m'émerveille d'entendre E. me demander "Maman un gros câlin" juste avant que j'enfile mon grand manteau et ma grande écharpe pour affronter le froid.

Exactement comme lorsque P. me dit que je suis belle et que, même après toutes ces années, mes joues rougissent.

Exactement comme lorsque A. rentre d'un week-end auprès de ses sœurs et que tout d'un coup la journée devient gaie.

Exactement comme cette pause massage à l'heure du déjeuner et qui reviendra je l'espère chaque mois.

Exactement comme la petite liste au père Noël que nous avons dressée hier soir, un peu tard, les yeux encore embués et le sourire aux lèvres...


Petits gratins de pain perdu aux figues :


6 petites tranches de pain (ou de brioche) sec

2 oeufs

50 g de sucre

1 sachet de sucre vanillé

20 cl de lait

20 g de beurre

Une dizaine de noisettes


Préchauffer le four à 180°C.

Faire griller les noisettes dans une poêle à sec.

Les frotter dans un torchon pour enlever la peau. Les concasser.

Battre les oeufs, le sucre et le lait.

Dans une sauteuse, faire fondre le beurre.

Tremper rapidement les tranches de pain dans le mélange au lait puis les dorer sur feu moyen.

Laver les figues et les couper en tranches fines.

Dans un plat à gratin, alterner le pain perdu et les figues.

Verser le mélange au lait.

Saupoudrer de sucre vanillé et parsemer de noisettes grillées.

Enfourner pendant 20 minutes.

Déguster tiède avec un grand bol de thé au lait.


Vous pouvez ajouter de la noix de coco râpée au mélange lait/oeuf/sucre et remplacer les figues par des morceux de bananes.

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1 décembre 2008

Le curry aux crevettes et aux lychees à tomber

curry_crevettes_lychees


Je suis heureuse et je crois savoir pourquoi.

Mercredi D. m'appelle et me dit qu'elle est enceinte. Elle, qui aurait dû l'être bien avant moi, rit au téléphone.

Vendredi nous faisons la rencontre de J., à peine 3 kg et couvert de bisous. Il nous regarde de ses yeux en amande, il est minuscule, impressionnant, aimé.

Samedi je retombe amoureuse. Par surprise, au détour d'une petite phrase anodine, accompagnée d'une caresse à peine effleurée et d'un regard tendre. Je le serre dans mes bras, je l'embrasse fort, passionnément.

Dimanche je savoure les gros câlins d'E., ses gros bisous. Je contemple ses progrès. Je m'émerveille. Je lui lis des livres où je fais des voix graves. On chante des chansons à tue-tête, avec les gestes. Normal. Elle joue et je ne me lasse pas de la regarder évoluer dans chaque pièce de l'appartement. Jolie. Espiègle. Coquine. Rigolote. A croquer ma poupette.

Parce qu'il n'y a pas besoin d'une occasion particulière pour célébrer, une petite recette sucrée-salée, facile à réaliser, délicieuse, à tomber…


Curry aux crevettes et aux lychees :

(pour deux)


1 gousse d'ail écrasée

2 échalotes émincées

1 cs de pâte de curry (ou 1,5 cs de poudre de curry)

20 cl de lait de coco

1 cumbava coupé en 2

Quelques tomates cerises

1 cs de crème fraîche

Une vingtaine de crevettes crues et décortiquées (surgelées c'est pratique)

Une dizaine de lychees frais (ou au sirop)

Un peu de nioc mam

Un petit bouquet de coriandre fraiche


Dans une sauteuse, faire revenir l'ail et les échalotes dans un peu d'huile.

Ajouter le curry. Bien mélanger.

Verser le lait de coco.

Ajouter le cumbava et les tomates cerises puis laisser cuire une dizaine de minutes.

Monter le feu, ajouter les crevettes et les lychees.

A la fin de la cuisson, ajouter la crème, bien mélanger.

Ajouter le nuoc mam en fonction de vos goûts.

Servir bien chaud avec du riz et de la coriandre fraichement ciselée.

17 novembre 2008

Les mots que l'on s'échange

Petite pause. J'enfile mon manteau. Je passe mon écharpe. J'attrape mon badge. Je m'engouffre dans le froid. Je sens mon coeur se serrer. J'ai le sourire tout d'un coup. Des bonjours par-ci, par-là. Et te voilà. Comme moi tu t'emmitoufles. Comme moi je vois que tu as le sourire. Nous montons. Un peu trop proches mais qu'importe. Non je ne veux rien boire. Juste te voir. Juste échanger des mots, des regards, des sourires, beaucoup de sourires pour oublier un peu que ce ne sera qu'une toute petite pause. Avoir envie de plus mais ne pas pouvoir, attendre plus tard. Avoir cette impression d'être chez soi, je n'ai pas besoin de chercher ce que je vais te dire, je n'ai pas besoin de regarder autour pour savoir si on nous observe, je n'ai pas besoin de me demander si tu t'ennuies avec moi, je n'ai besoin de rien d'autre que toi. Retourner d'où on vient et se dire à tout à l'heure. Me retourner, te voir, te trouver beau.

4 novembre 2008

Les pâtes aux girolles ou le plaisir des choses simples


pates_girolles


Le dimanche est souvent très chargé, les obligations (qui n'en sont pas vraiment mais appelons ça comme ça) familiales et belles-familiales nous occupent presque tous nos week-ends.

Les dimanches à la maison sont rares. C'était le cas ce dimanche.

Levée tôt, j'ai préparé deux gratins de pain perdu à la banane et à la noix de coco, dans des petits ramequins.

Ma petite chérie s'est réveillée peu après, en forme et souriante, elle avait bien dormi.

Dans la fin de la matinée j'ai laissé mes amours et j'ai rejoint le marché, un dimanche à la maison ne peut pas se passer de cette petite sortie. Une barquette de girolles et un bouquet de menthe odorante, il ne m'en fallait pas plus pour garder le sourire toute la journée.

Nous avons ensuite rejoint G. et F. dans un lieu magique qui me rappelle toujours mon autre famille, celle qui nous accueille les bras grands ouverts quand nous traversons les continents pour passer quelques semaines avec eux.

E. dormait, quand elle s'est réveillée elle a eu un peu peur de F., alors elle est restée dans mes bras. Nous avons divinement bien mangé, comme nous l'espérions.

L'après-midi fut douce.

J'ai appelé ma maman qui était en train de lire un petit guide sur l'Egypte. Je la sentais impatiente et heureuse, autant que possible.

J'ai préparé les petites girolles avec soin et je les ai cuisinées tout simplement. On s'est régalé.


Pâtes aux girolles, tout simplement :


200 g de pâtes (ici des spaghettis)
50 g de girolles
20 g de beurre
100 g de crème liquide
1 échalote
1 gousse d'ail
1 bouquet de persil plat
Sel, poivre


Préparer les girolles en enlevant le bout de la queue et en gratant les parties abimées du chapeau.
Les rincer 2 fois à l'eau claire.

Hâcher l'ail, l'échalote et le persil.
Faire cuire les pâtes (moi je les aime bien cuites. Ne partez pas !) et les réserver.
Dans une sauteuse, faire revenir doucement l'ail et l'échalote dans le beurre.
Déposer les girolles, augmenter le feu.
Les girolles sont cuites lorsque toute l'eau est évaporée.
Ajouter la crème liquide, saler, poivrer, faire mijoter quelques minutes.
Couper le feu.

Ajouter les pâtes et le persil hâché, mélanger doucement.
Servir immédiatement en se souvenant que les choses simples sont souvent les meilleures.

3 novembre 2008

Les noisettes au chocolat pour adoucir novembre

noisettes_chocolat


Je n'aime pas novembre.

Les feuilles tombent, mortes. La nuit approche trop vite, il fait froid, il pleut.

La grande main de mon papa n'est plus là pour serrer la petite de ma maman.

Tu me manques encore plus.

Heureusement Noël approche tout doucement, ça adoucit, un petit peu, novembre.

Les grosses écharpes et les gants s'échappent de leur tiroir, les petites vestes et les ballerines se préparent à hiberner, les dessins d'enfant fleurissent sur les carreaux après des étreintes toujours trop courtes, son manteau d'hiver sent le cuir et il grince quand je m'y blottis, les petits nez sont rouges et il faut plein de bisous pour les réchauffer. 

Des choses trottent dans ma petite tête pour préparer Noël et gâter ceux qui sont près de moi.

Tricoter une écharpe pour le cou de mon amoureux, pas trop lourde, pas trop grande, juste comme il faut.

Demander à M. s'il pourra en porter une si je lui tricote. Lui répondre que oui… non, je ne sais pas vraiment tricoter.

Faire germer des graines, doucement les voir grandir, aider E. à les arroser sans trop les brusquer, voir son visage s'illuminer en découvrant qu'à chaque fois qu'on ouvre le couvercle, elles ne sont pas tout à fait pareilles.

Fabriquer un calendrier de l'avent, doux, rouge et blanc.

Confectionner du bon chocolat pour le glisser dans les petites cases. J'imagine déjà ma petite princesse franchir le seuil de la porte et courir vers lui pour grignoter, les yeux brillants, la petite surprise qui l'attendra.

Les essais des bouchées au chocolat furent vraiment une réussite, presque de tout point de vue.

Au niveau du goût, le mariage noisette/amande/chocolat est parfait. Au niveau de la vue, avec des petits copeaux de noix de coco ou des petites billes de couleurs, c'est un ravissement. Au niveau de la texture, j'opterai la prochaine fois pour du chocolat de couverture, peut-être plus croquant.

Je sais déjà à qui je vais les offrir.


Noisettes au chocolat pour petits et grands gourmands :


75 g de noisettes entières

200 g de pâte d'amande

250 g de chocolat noir 70%

20 g de beurre doux


Faire griller les noisettes dans une poêle à sec à feu doux en remuant.

Les déposer dans un torchon et les frotter pour enlever leur peau.

Envelopper chaque noisette de pâte d'amande, faire une jolie petite boule.

Les laisser sécher.

Pendant ce temps, faire fondre le chocolat au bain marie.

Ajouter le beurre en petits dés et bien mélanger jusqu'à obtenir un chocolat lisse.

Faire tremper les jolies petites boules dans le chocolat (avec un cure-dent piqué ou avec une fourchette).

Les faire sécher en piquant les cure-dents dans un pamplemousse (ou un pain) ou les déposer sur une feuille de papier cuisson (elles auront alors un côté plat).

Refaire tremper dans le chocolat si on aime beaucoup le chocolat.

Rouler les jolies petites boules dans de la noix de coco râpée ou des petites billes colorées (si on aime ça).

Laisser sécher toute la nuit.

Croquer, offrir, se réjouir et oublier novembre.

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28 octobre 2008

La soupe au potiron qui fait grandir les petits enfants


soupe_potiron


Hier je suis sortie un peu plus tôt. Je n'arrivais plus à me concentrer, je n'avais qu'une envie, rentrer et retrouver Paris. Ma tête et mon corps n'en pouvaient plus.

Après un voyage en bus laborieux et quelques courses, j'ai résisté à l'envie de me préparer un thé et de me lover dans le canapé. Du rangement m'attendait, je lui ai fait honneur ma foi.

Mes amours sont arrivés alors que je faisais réchauffer un poulet au citron que ma maman avait pris soin la veille de nous mettre dans un petit sac transparent qui fait du bruit quand on l'ouvre. E. avait des petites cernes, elle voulait des câlins. J'aime la retrouver le soir lorsque la maison est fin prête pour les accueillir. Je suis souvent dans la cuisine, j'entends une petite voix derrière la porte puis la clé dans la serrure. Je sais que cet instant sera le plus beau de ma journée.

Elle déboule, avec son petit manteau un peu trop grand, son écharpe tricotée et son béret blanc. Elle crie presque maman, me cherche, s'émerveille lorsqu'elle me voit. Je la trouve toujours si belle, je me dis en mon fort intérieur que ma fille grandit. Elle me raconte la crèche moulin papillon, N. qui est "pas méchant non non non", M. qui a dessiné une citrouille. Et de quelle couleur était la citrouille ? Heu… Bleue ! Presque chérie, elle était orange. Orange, comme la petite soupe que je t'ai préparée, et ce n'était même pas fait exprès.

Soupe de potiron orange pour une petite fille qui grandit :


1 demi potiron du jardin

1 oignon

1 pincée de curcuma, de curry ou de canelle en fonction de ce qu'on préfère (moi j'avais choisi curcuma)

Une noisette de beurre

Une goutte de lait


Couper l'oignon en gros morceaux.

Couper le potiron en gros morceaux.

Faire revenir le tout dans une noisette de beurre.

Ajouter la pincée d'épice et remplir avec de l'eau jusqu'au niveau des légumes.

Faire bouillir à feu doux pendant 30 minutes.

Mixer le tout.

Servir la soupe orange bien chaude avec une goutte de lait blanche.


27 octobre 2008

Le gâteau aux noisettes dans la maison des souvenirs

Ce week-end nous étions dans ma région natale, à la campagne. Plus que tout j'aime me retrouver là-bas, dans la maison de mon enfance.

Après un trop long voyage, j'aime enfin découvrir le grand cerisier qui masque légèrement la fenêtre de la chambre de mon petit frère. J'aime ouvrir le petit portail qui grince et doucement gravir les marches, E. encore un peu endormie blottie dans mes bras. J'aime franchir le seuil de ma maison, j'aime son odeur.

J'aime savoir que ma maman sera là. Elle nous aura certainement préparé un bon pain ou un gâteau et nous le dégusterons tous ensemble autour de la grande table en bois de la cuisine, celle que mon papa a faite en pensant peut-être à des moments doux comme ceux-là.

Peu importe s'il est déjà bien tard, nous sommes enfin réunis.

Gâteau aux noisettes pour doux moments comme ceux-là :


250 gr de sucre en poudre

120 gr de farine

120 gr de poudre de noisette

100 gr de beurre

5 blancs d'oeuf

1 pincée de sel


Préchauffer le four à 160°C.

Faire fondre le beurre.

Mélanger le sucre, la farine et la poudre de noisette.

Ajouter le beurre fondu puis mélanger.

Battre les blancs en neige bien fermes.

Les incorporer doucement.

Cuire le gâteau pendant 35 minutes.

Déguster légèrement tiède, ou froid, accompagné d'un mug de lait, si possible après un long voyage.



26 octobre 2008

Et elle vit qu'elle aimait bien écrire

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Au commencement il y avait des recettes, certaines maintes fois testées et presque toujours approuvées. A cela s'est ajouté le plaisir de les partager, puis l'envie de les garder quelque part, vivantes même après avoir été dévorées...

Mes recettes ont toutes une histoire, je les raconte, je me raconte, un peu.

Je démarre cette aventure aujourd'hui, presque toute seule, comme une grande. Peut-être serez-vous quelques uns à me lire un jour, à m'écrire un petit mot, à tenter une recette et même, qui sait, à la savourer !

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